Florent Giacobino

Directeur Administratif et Financier chez blossom

«Un rôle qui a du sens»

La transformation responsable a conduit à l’évolution des métiers que l’on exerce. Comment ressentez-vous cette évolution dans votre métier?

Avant mon arrivée dans l’équipe de blossom, j’étais actif dans le monde de la finance et des ressources humaines. Je vivais dans une bulle de confort, et j’ai choisi le changement pour me tourner vers la RSE.  Aujourd’hui, la réflexion sur la RSE fait bouger les lignes au niveau de la rentabilité financière et de l’investissement responsable: on constate plus d’éthique sur les marchés financiers et on voit émerger de nouveaux fonds d’investissement responsable.

Sur le plan des ressources humaines on abandonne peu à peu les structures strictement verticales pour tendre vers plus de transversalité. L’entreprise est alors « co-construite » avec les collaborateurs qui, à tous les niveaux, sont personnellement impliqués dans son fonctionnement. Dans la gouvernance de l’entreprise, le fait d’impliquer les collaborateurs au processus décisionnel et de prendre en compte leurs intérêts personnels génère un sentiment d’appartenance à un but commun.

Dans un contexte général, la RSE est de plus en plus au cœur des préoccupations des chefs d’entreprises et des entrepreneurs. Une nouvelle dynamique et une nouvelle synergie s’installent et c’est très encourageant pour la suite.

Comment votre parcours et vos compétences vont-ils vous permettre de contribuer à la transformation responsable de vos clients?

Aujourd’hui, mon focus c’est blossom, je suis encore peu en contact avec les clients. Ma mission est d’accompagner au mieux l’agence dans son activité auprès des clients, dans son repositionnement et dans sa transition. Je suis très enthousiasmé par ce projet.

Dans le cadre de mon Master en économie, j’ai notamment été amené à travailler sur les objectifs du millénaire. Cette graine a poussé au fil des années. La RSE était déjà dans mes préoccupations mais dans une moindre mesure. Mes compétences actuelles sont plutôt liées aux récentes formations que j’ai pu suivre et que j’essaye de développer.

blossom s’investit dans la transformation responsable des marques depuis plus d’une année. Je suis arrivé avec une certaine fraicheur dans ce métier et mon but est de rebondir dans cette dynamique choisie par l’agence. Mes compétences sont peut-être moins liées à la RSE que pour d’autres personnes de l’agence, mais j’apporte des outils qui aideront à atteindre les objectifs. Je suis capable de modéliser à peu près tout ce qui doit être modélisé grâce à mon outil favori qui est EXCEL! Avec mes tableaux je peux ainsi rationnaliser le travail de chacun et apporter une compétence purement technique!

«Je suis arrivé avec une certaine fraicheur dans ce métier et mon but est de rebondir dans cette dynamique choisie par l’agence.»

Qu’est-ce qui vous motive / vous passionne / vous inspire dans cette dimension de votre métier?

J’aime l’idée de travailler à une cause qui est bien plus grande que moi. C’est très stimulant.  Je suis toujours à la recherche d’un sens à donner à ce que je fais. Avant blossom, mon idée était d’optimiser le profit, mais il me manquait une finalité.  35 /40 ans est l’âge idéal pour se poser les bonnes questions, pour changer et se repositionner personnellement.

Chacun à son niveau peut faire évoluer et avancer les choses et contribuer à créer une dynamique plus globale. Je suis ravi de participer à la mission que s’est fixée blossom et de contribuer au développement d’un nouveau paradigme dans l’esprit de chacune et chacun.

Une autre motivation vient du fait que j’ai 2 enfants qui sont petits et j’ai envie qu’ils deviennent acteurs du futur. S’ils ont la possibilité et la chance de connaître des hivers enneigés de mi-décembre à mi-avril ce sera formidable, constat passablement remis en cause aujourd’hui. Nous sommes les acteurs d’aujourd’hui et ils seront les acteurs de demain.

Avez-vous déjà évolué en termes de comportement / de mentalité dans votre quotidien?

Dans mon quotidien, j’ai toujours été adepte du recyclage et du tri. J’ai toujours essayé d’éviter le gaspillage et d’avoir de nouveaux réflexes. Plus récemment, sur le plan professionnel, j’ai pris conscience que les données numériques généraient des dommages écologiques. C’est un fait que l’on ignore souvent et la prise de conscience est plus lente à ce niveau-là.

Jusqu’à récemment, je ne m’interrogeais pas sur l’empreinte que pouvait laisser le poids des messages électroniques et des dommages écologiques que les données numériques pouvaient engendrer. Ainsi, plutôt que d’envoyer un document, je vais envoyer un lien vers le document. Je limite ainsi la charge et le poids de mes emails. On peut aussi créer un espace de partage commun, et s’échanger des liens plutôt que des documents. Un petit réflexe que j’essaie de faire adopter.

Sur le plan personnel, en famille, nous sommes passés à la phase 2 sur la gestion des déchets avec la création d’un compost. Sans oublier la limitation des emballages à outrance. J’essaie de sensibiliser mes 2 enfants à adopter des gestes éco-responsables: choisir des produits dans des emballages plus rationnels. Nous essayons également de plus en plus de consommer local.

Quelle marque vous inspire tout particulièrement par son action / son engagement?

Je me suis intéressé à une société coopérative, « Démarche », située à Lausanne dont l’engagement social est très fort. Son but est, grâce à différents secteurs d’activité, de chercher à revaloriser les produits (vêtements, meubles…) dans une démarche de recyclage et de réutilisation des ressources existantes.  Cet organisme encourage, pour 90% des collaborateurs, la réinsertion sociale dans le monde du travail. C’est une dimension très intéressante au niveau des RH. Cet exemple m’a sensibilisé et prouve que l’on peut être une entreprise qui tourne sur le plan financier tout en ayant un but social très ambitieux.

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